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L'indice Pral


L’équilibre acide-base de l’organisme dépend en partie de ce que l’on mange, surtout lorsqu'on prend de l'âge. Certains aliments sont « acidifiants », d’autres « alcalinisants ». Une valeur permet de les distinguer, l’indice PRAL.

Pour mesurer le caractère acidifiant ou alcalinisant d’un aliment, on peut l’ingérer puis tester le pH des urines et des selles après digestion mais ce n’est pas très pratique ! L’allemand Thomas Remer, spécialiste de l’équilibre acide-base (Institut de recherche pour la nutrition des enfants à Dortmund en Allemagne) : a mis au point un indice appelé PRAL, abréviation de Potential Renal Acid Load , c’est-à-dire « charge rénale acide potentielle ».

Cet indice, qui se mesure en milliéquivalents (mEq), évalue la charge acide d’un aliment grâce à :

  • La quantité de minéraux acides et de minéraux basiques apportée par 100 g de cet aliment en tenant compte de son coefficient d’absorption intestinale. L’indice Pral additionne les minéraux acides et soustrait les minéraux basiques.

  • La quantité de protéines qui permet d’évaluer l’excrétion moyenne en sulfates sur la base d’une teneur moyenne en méthionine de 2,4% et en cystéine de 2%.

  • Si le nombre obtenu est supérieur à zéro, l’aliment est considéré comme acidifiant, et s’il est négatif, l’aliment est considéré comme alcalinisant, la valeur « zéro » signant la neutralité.

L'intérêt et les limites du PRAL

En lien avec les chercheurs de l'université de Californie (San Francisco) qui travaillent depuis plusieurs décennies sur ces questions, LaNutrition.fr conseille depuis 2006 de suivre un régime alimentaire plutôt alcalinisant, c'est-à-dire majoritairement centré sur les végétaux, d'autant plus quand on prend de l'âge (après 40 ans). Dans certaines circonstances (certaines alcaloses métaboliques, syndrome de Gitelman, risque de calcul rénal à base de phosphates de calcium), il peut être utile, selon le conseil du médecin, de suivre au contraire un régime acidifiant. Dans tous les cas, vous pouvez vous aider du PRAL en sachant qu'il ne permet que d’approcher sommairement la réalité. En effet, il ne tient pas compte de la teneur en bicarbonates et citrates (il fait la supposition que ceux-ci sont liés au potassium). Surtout, il s’appuie pour les protéines sur une teneur en acides aminés soufrés moyenne, dont certains aliments peuvent s’écarter.

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