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Les associations alimentaires selon la naturopathie


Les aliments que l’on peut associer au cours d’un même repas divergent selon les auteurs. Les naturopathes : Alain Rousseaux, Robert Masson, Daniel Kieffer... n’ont pas nécessairement la même approche…Cependant, on peut dégager des grands principes.

L’idée de départ consiste à dire que notre alimentation, aussi diversifiée qu’elle puisse être, est indissociable de notre digestion. Une digestion difficile, trop lente ou trop rapide, entraînera des gênes et des carences alimentaires. Si la digestion se passe mal : mastication bâclée, repas trop gras, trop lourd ou trop acide, digestion gênante (ballonnements et autres phénomènes gazeux des plus agréables), l’assimilation des vitamines, des minéraux, des protéines et de toutes les bonnes choses que vous avez mis dans votre assiette sera imparfaite. De cette mauvaise assimilation viendront des carences nutritionnelles.

Comment savoir si vous avez une « mauvaise digestion » ? Les symptômes sont universels : fatigue après le repas (d’après les naturopathes l’homme n’est pas fait pour être fatigué et mou après le repas, mais au contraire, vibrant d’énergie !), avoir des troubles digestifs, des acidités, des gênes du type ballonnements, flatulences, constipation.. Bref, tout ce qui peut vous mettre mal à l’aise après un repas est un signe de mauvaise digestion et donc de mauvaise association alimentaire.

Maintenant, passons au concept d’association alimentaire. Chaque aliment correspond à une grande catégorie d’aliments que l’on verra plus en détail par la suite. Ce que les naturopathes ont étudié et expliqué c’est que chaque catégorie d’aliments a :

– une durée de digestion différente (allant de dizaines de minutes à plusieurs heures) – un degré d’acidité différent pour chaque digestion – un lieu de digestion différent (l’estomac, l’intestin, etc)

Prenons l’exemple de la catégorie « Fruits ». Les fruits sont des aliments qui se digèrent très rapidement (en quelques minutes) car ils passent par l’estomac sans y rester et sont digérés dans l’intestin grêle. Mais, si vous mangez vos fruits à la fin du repas, comme la plupart des gens sont habitués à le faire, cela va troubler la digestion du fruit. Les aliments pris pendant le repas (légumes, céréales ou autres) sont quand à eux digérés dans un premier temps dans l’estomac. Si vous mangez un fruit derrière, le fruit va rester bloqué plusieurs heures dans l’estomac en attendant que le reste du bol alimentaire continue sa digestion. Comme le fruit n’est pas censé rester dans l’estomac aussi longtemps, une fois qu’il passera dans vos intestins, il fermentera et sécrétera du sucre puis de l’alcool. Ce phénomène s’appelle la fermentation. Les médecins retrouvent des cas de personnes qui ne boivent presque pas voire pas du tout d’alcool et qui souffrent d’une cirrhose du foie ! C’est pourquoi les naturopathes conseillent, pour une digestion optimale, de manger les fruits hors des repas. Une heure avant le repas ou quatre heures après celui ci, consommé seul bien évidement. Cette astuce est très facile à mettre en place au quotidien, surtout une heure avant le repas, quand vous commencez à avoir l’appétit qui s’ouvre. Vous pouvez à ce moment là manger les fruits de votre choix, ce qui vous permettra d’assouvir cette petite faim grimpante tout en vous assurant une digestion facile.

Le but de cet exemple était d’illustrer de façon pratique comment la naturopathie peut être appliquée au quotidien. Ainsi que de comprendre le raisonnement derrière les règles de la naturopathie. Voyons maintenant quelles sont les bonnes associations alimentaires pour le reste des catégories alimentaires.

On divise les aliments selon ces catégories :

  • Protéines fortes : viandes, poissons, crustacés, œufs, fromages cuits (gouda, comté)…

  • Protéines faibles : soja, légumineuses, pois frais, champignons, algues, tempeh, seitan, tofu, sésame, amandes, noisettes…

  • Protéines fromages frais : yaourts, fromages blancs, chèvre frais, ricotta…

  • Farineux forts : pâtes, riz, avoine, épeautre, blé, orge, seigle, sarrasin, maïs…

  • Amidons faibles : boulgour, flocons de céréales, potimarron, pomme de terre, patate douce, châtaignes…

  • Fruits

  • Légumes verts ou colorés, crus ou cuits

  • Aliments spécifiques : melon, pastèque, miel, sucres…

Maintenant que vous voyez à quel type d’aliments correspond chaque catégorie, voici un tableau synthétique qui vous permettra de comprendre et d’appliquer le principe des associations alimentaires.

Quelques exemples issus de ce tableau : les poissons (protéines fortes) se marient très bien avec des pommes de terre (protéines faibles). Mais pas avec du riz ou des pâtes qui sont des farineux forts !

A noter la catégorie des aliments particuliers : melon, pastèque et miel. Les pastèques et melons se digèrent extrêmement rapidement (de 15 à 30 minutes), c’est pourquoi il est préférable de toujours les consommer seuls, loin des repas.

Ces principes peuvent vous être d’une grande utilité si vous souffrez de troubles de la digestion ou que vous souhaitez tout simplement expérimenter cette technique. Je vous conseille de ne pas essayer de changer radicalement votre façon de cuisiner et de manger selon ces bonnes associations mais plutôt d’en essayer quelques unes, sans vous stresser et voir lesquelles vous conviennent ou vous font du bien. Comme pour tout, il vaut mieux essayer petit à petit tout en observant les différences pour votre corps et votre digestion, plutôt que de tout modifier au risque d’être trop chamboulé et dégoûté après quelques jours.

Quelques conseils issus de la naturopathie, à partager et à découvrir !

Pour aider notre système digestif, il ne faut pas manger plus de 3 catégories d’aliments au cours du même repas. Les aliments seront mieux digérés et assimilés.

Crudités

Les légumes crus peuvent être présents à chaque repas, ils aident à la digestion grâce à leur grande teneur en fibres. Petite contre indication : si vous avez les intestins fragiles ou irritables (et donc que vous êtes plutôt sujets à la diarrhée) ne consommez pas trop de crudités afin d’éviter une augmentation de l’inflammation des muqueuses digestives. Et oui, même si les crudités sont pleines de nutriments, leur digestion est très laborieuse et demande un système digestif en pleine forme.

Une cuisson douce

Donnez la priorité aux cuissons douces et qui préservent une partie des vitamines de vos aliments. La cuisson à l’étouffée ou à la vapeur sont idéales.

Quand boire de l’eau

Ne buvez pas trop en mangeant. Si vous avez soif au moment du repas c’est probablement que vous ne buvez pas assez d’eau pendant la journée. Le repas n’est pas le moment idéal pour se lâcher car l’eau dilue les enzymes digestives et réduit leur efficacité. Ce qui aura pour conséquence de ralentir davantage votre digestion. Pensez à boire un grand verre d’eau avant le repas pour éviter d’être assoiffé pendant celui ci.

Avec modération

Parce que pour notre santé, la modération est définitivement la mère de toutes les vertus : ne pas manger en excès et donner le temps à notre corps de ressentir la satiété (soit 20 minutes minimum après le début du repas) est aussi crucial que ce qui compose votre assiette.

Mâchez !

Enfin, mâchez ! La digestion commence dans notre bouche et comme nos intestins n’ont toujours pas de dents, mâcher consciencieusement ses aliments est déjà un très bon début. En plus, cela vous permettra de profiter de votre repas dans une ambiance détendue, tout en prenant du plaisir à chaque bouchée.

La cellulose favorise l’avancée du bol alimentaire et permet de piéger les substances toxiques, dont la bile non réabsorbée par l’intestin.

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